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combien que de genre fust noble villain fol
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et mauuais estoit de meurs monstrant a
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ses nepueux et parens tousiours faire quel
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que sedition contre la chose publique tant
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que par vne conspiration par luy eutreprinse
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venue a congnoissance luy et les siens furent
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destruitz. Ainsi par exemple nous voyons que
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le pere monstre le chemin a son filz lequel il en
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suit et pardonnent lung a lautre en leurs vi⸗
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ces et voit le pere les meurs du filz qui sont
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sans raison et ne le veult enseigner ne corri
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gier. Helas ce seroit bien mieulx conseillie
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aux enfans maintenant quilz fouissent les
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ducteurs iners et mauuais Et aussi aux pe
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res que bons maistres et saiges donnassent
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a leurs enfans plustost que folz. A lexemple
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du noble roy pelleus iadis florissant par le
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monde qui bailla la cure de son filz achilles
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a vng saige maistre bien renomme bien elo
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quent et bien morigine nomme phenix: af⸗
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fin quil baillast audit achilles tendre et ieu⸗
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ne pour le temps les sainctes meurs. Pareil
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lement le Roy Philippe de macedoine auec
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ques grande louenge par tous les lieux
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des grecz queroit et faisoit querir vng maistre
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qui peust enseigner a alexandre filz dudit
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philippe les droitz et vraiz enseignemens.
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Tant que le saige aristote finablement trou
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ue print la cure du magnanime roy et nour
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rissoit sa poictrine et entendement de nobles
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ars. Luy donnoit aussi les precones et en⸗
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seignemens de la langue. Toutesfoys le
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saige aristote ne les auoit pas comprins de
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soy seul: mais auoit premierement gouste
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les candides enseignemens de platon et re
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ceu les ars de philozophie deuant quil se
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meist a nourrir par estude les ieunes enfans
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et tendres nourrissons. Ainsi apparoist que
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discipline et correction sont vtiles aux en⸗
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fans: quant iadiz les roys y mectoyent les
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leurs. Mais en nostre temps present aucu⸗
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ne curiosite ne tire les folz parens: affin quilz
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voyent leurs enfans saiges et expers en science
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et ne vouldroyent pas auoir donne digne
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loyer a bon et saige maistre qui bien ensei⸗
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gnast leurs enfans. Et pourtant procede
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le fol filz du fol pere qui aux vices eslargit
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ses richesses et les espargne donner a belle
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estude. Et desprise toutes les vertuz de len
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tendement. Sur ce est raportee la triste que
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rimonie et complainte de crates le thebayen
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qui disoit. Sil mestoit licite que tousiours
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ie criasse ie vouldroye appeller tous vous
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folz parens probreux et mauuais: lesquelz
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par trop grant ieu et derrision la funeste
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pecune agite et demaine vous cueillez et
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assemblez richesses a voz enfans. Et de
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aucun enseignement ne alaictez leurs cueurs
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ou de aucune bonne dexterite ne les nour⸗
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rissez: dont en la fin le pere antique et plain
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de aage se repent. Mais tart est appareil⸗
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lee medecine et a tart sera demandee quant
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plus ny aura de remede. Aucuns peres
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maintenant sont si folz que par tout se asso⸗
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cient et acompaignent aux choses scele⸗
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stes et mauuaises de leurs enfans. Et tra
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uaillent les choses diuines du souuerain
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pere. Aucuns aussi sans fin ensuiuent vie
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prophane: et demandent le vice par nuitz
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et par iours. Et despendent les folz en⸗
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fans en mauuais ieu ce que leurs folz pe ⸗
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res leur ont laisse de patrimoine ou aultre⸗
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ment. Aucuns lasciuieux ardent et bru⸗
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lent aux delices du corps. Et consument
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et gastent en luxure toutes les fleurs de
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leur temps. Et ainsi le fol enfant qui art en
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telz delices de luxure est comme celluy qui
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boit toutes eaues vuide la bouteille: mais
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tousiours meurt de soif: et ne met ses folli⸗
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es et crimes en aucune mesure dont la rai⸗
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son est notoire. Car les enfans qui en leurs
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tendres ans et ieunesse ne sont point allaic⸗
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tez de nobles ars et par coustume nourriz
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de estudes sont facilles et appareillez aux
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vices et delictz. Car rien ne peult mieulx
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nourrir la ieunesse gracille luy donner la
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voye de bonnes meurs et vie modeste que
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la salutaire doctrine du saige maistre qui
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baille le principe le moyen et la fin de hon⸗
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neur. Et pourtant aux enfans tendres et
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ieuues appartient vtile correction. No ⸗
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blesse qui a acoustume decorer les pusil⸗
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les et ieunes est vne assez grande chose
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mais elle nest point acquise de son propre
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labeur. O miserable fol qui te prouffite la no
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blesse de tes plus grans et anciens peres. pour⸗
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quoy te enfles tu ou enorgueilliz pour la no
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blesse que tu ne as pas acquise par belle vertu
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Heu melius
pueris. etc.

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Exemple.
Pelleus emo
nio quondam
etc.

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Tempore
sed nostro. etc.

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Natorum qui
dam scelera
tis. etc.

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Quidam deli⸗
ciis. etc.

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Nobilitas
res magna
etc.