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Fueillet. xxvi
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doyue craindre la ruine/ car toutes choses
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cheyent a la mort. Et comme dit Horace Tou
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tes choses nees es terres enuieillissent Et
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chiet tout ce que la terre bien euree a donne
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Ou est celluy homme mortel mis en tel sort
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quil se puisse promectre les temps aduenir
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et estre asseure dung demain Ou que for⸗
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tune tousiours vne luy promecte viure com
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me ainsi soit quelle tourne en roe instabile
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et sans arrest Et aussi la fiere lachesis tous
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iours prenunciatiue de dure mort ne te permet
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point longuement tirer son fil et alonger
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ta vie oultre la disposition Atropos aussi
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lautre parce turbide et obscure nobeist point
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a noz veux affin quelle nous donne longz
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iours en ce monde Et trouuons par exemple que fu
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neste puissance tire plusieurs a mort subite
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affin que adonc plus griefuement cheyent
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Ainsi que Iulle cesar dominateur de tout
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le grant monde Alors quil honnoroit trop
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les blancs dieux de son sort ou millieu
millieu ] meillieu GW5065
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du senat Il sentit les mortelles destinees
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et ne luy ayda rien fortune a mort/ car il
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fut tue Et ainsi deuons entendre que la
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puissance non veue a tousiours voyes
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doubtables et est lhomme non veu impe
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rieux a plusieurs Et par tant la puissan
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ce qui est a craindre donne petites deli⸗
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ces puis que en sa teste elle porte tristes
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dommaiges Car tant plus vng homme a
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este hault esleue et il chiet plus est dolent
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Parquoy il est necessaire a plusieurs a⸗
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uoir craint ce que plusieurs craignent et aussi
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la communite hayt ce quelle craint et estudie le per
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dre Cest assauoir quant vng peuple a sei
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gneur quil craint il le hayt et vouldroit
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quil fust mort. Et ainsi lhomme imperieux
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constitue par fortune en hault degre nest
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manie daucune amour Et ne le honnore
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point le resioyssement du peuple ne la bon
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ne renommee aussi Et pourtant ne vous
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confiez point ainsi aux sceptres mobiles
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car la roe se tournera toutesfoys que dieu
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vouldra.
¶De limpacient en maladie.
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ICy parle la satyre du mala
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de qui est en son lit attendant
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sante et ne veult croire au me
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decin et faire ce quil luy ordonne
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parquoy il est repute fol/ et
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par merite doit estre mis en la nef auecques les
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aultres Dont met le prolude. Se aucun mala
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de sent en son corps tristes maladies et est
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contrainct par griefue anxiete et nensuyt point
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les enseignemens donnez du saige medicin
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sil chiet en plus grande destresse non sans
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cause et sil a par son merite les dommaiges
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de douleur Parquoy dit lescripture se tu
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actens loeuure du medecin il conuient que tu
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luy monstres et descouures ta playe Et si
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nest pas ou medecin que le malade soit tous⸗
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iours releue Parquoy tu qui te sens malade
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obuie aux commencemens/ car a tart est me
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decine appareillee quant les maulx sont ve
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nuz a conualescence par langues demeures
e ii

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Omnia que ter⸗
ris nunc sunt
etc.

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Ad casum
subitum etc.

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Egrotus
si quis mor
bos etc.

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Si opus me
dicantis. etc.