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Fueillet. xl
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sont en tenebres. Et disent qui nous voit
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et qui nous congnoist ou a congneuz Les
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insanies qui ont plaines veilles. Cestassa
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uoir les folz qui nont point de repos et pour
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faire leurs follies veillent quottidienne⸗
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ment ne gardent ne ennuit ne demain leurs
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vies nettes. Car le fol par temps de nuit
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court par les places Et lamoureux exclus
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chante chant flebile et pitoyable. Cest a en
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tendre que quant ces folz amoureux ne peuent
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venir a leur entente de fille ou de femme ilz
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entreprennent telles follies daller par nuit
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faire sonner/ donner aubades deuant luys
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delle pour la resueillier. Et puis chanter quel
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ques regretz/ quelque a dieu/ ou aultre chan
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son pitoyable pour denoter la destresse ou
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ilz sont. La satyre dit plus a plain.
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IEusse ia pres que mis fin a
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ma satyre et mene la nef a
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port ensemble ses haultes
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voilles: mais la tourbe et com
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paignie des folz qui vollent
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par nuitz a lheure que toutes choses animan
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tes prennent leur doulx repos me ostent mon
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propos pourtant que ie leur voy faire leurs
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follies a lheure que repos est donne par rai⸗
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son aux corps et aux couraiges ou pensees
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des hommes. Car adoncques la compai⸗
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gnie ebrieuse: cestassauoir sans considera⸗
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tion plus que gens yures occupe les voyes
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les rues/ les cheminset les places: crie et
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chante folles parolles. Et aussi les fantasti
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ques visions nocturnales nees des fontai
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nes denfer et la compaignie des furies in⸗
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fernalles troublent iceulx hommes qui fra⸗
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pent les harpes et touchent les doulces barbi
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tes/ iouent des cordes: et de la lyre ismarien
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ne. Et deuant la maison de leur chiere amie
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modulent chans vrlent en estant la et
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chantent folles cantiques. Et ne sen par
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tent point de la tant que lurine soit respan
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due a leur teste ou quil volle pot ou pier⸗
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res Et realement font les folz ces cho⸗
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ses en temps diuer: alors que les maisons
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sont toutes couuertes et roides de neige
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et de glace. O hommes mal prudens que
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vous delectent ces vaines ioyes de la
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nuit: que vous aide courir par nuit: cest
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pour vous dangier et follie de laquelle
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sont tous entaichez: car non pas seulement
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les ieunes hommes crees de humble et sim⸗
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ple communite font telles follies de nuit
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en chantant tacitement et a couuert. Mais
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ce mesme font les barons/ clercz/ moynes/
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et prestres. Et les appelle tous la fleute
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folle a son ieu. Lung brait/ lautre crie/ lau
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tre besle. Et le plus tortueusement criant
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ou demenant sa voix a le plus de louen⸗
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ge: et entre iceulx folz est tenu le plus gen
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til compaignon. Et souuent en ceste fol⸗
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le compaignie est souuent trouue le fol
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mary qui a acoustume en folle corde me
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ner la folle cohorte: et laisse sa femme seul
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le couchee en son lit dont il luy donne sou
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uent cause de mal:et de appeller quelque
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aultre a luy tenir compaignie. Et dit Iu
g iiii

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Quorum sunt
in tenebris.
etc.

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Iam satyre
finem. etc.

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Ebria tur⸗
ba vias. etc.

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Ante domum
chare. etc.

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O male
prudentes
quid. etc.

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Hac etiam
in turba re⸗
peritur. etc.