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soubdaine tu prennes maintenant mes ensei
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gnemens et tu trouueras que par merite la
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nef stultiflue appelle les folz dont est faicte
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ceste satyre et que par leur droit en tirent les
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auirons et les voyles ceulx qui ou premier
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temps commencent assez bien viure: mon⸗
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strent vouloir mener vie assez bonne: sont
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enclins a lestude de sagesse Et ensuyuent
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les bons enseignemens qui regardent le
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chemin de felicite Toutesfoys ilz ne mon
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tent pas aux coupeaux et au hault de la mon
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taigne ou quel est regarde le souuerain bien
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Car le saige qui aux nitides couraiges et
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cleres pensees monstre la voye aux estoil⸗
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les et le chemin des cieulx mist au hault de
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la montaigne sa vertu Mais plusieurs a qui
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ces choses mondaines et inferiores plaisent
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montent a icelle montaigne la face aduer⸗
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se et les yeulx tournez en arriere plus pen
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sans a ce quilz laissent que a ce quilz desi⸗
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rent auoir Et pourtant que la terre degi
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pte en laquelle ilz ont patre et fait plusieurs
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crimes leur plaist: ilz retournent en arrie
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re et demandent leurs premiers faitz Et dit
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monseigneur sainct Mathieu en son .xv. que
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le peuple qui premierement par insigne et
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noble bonte honnora dieu tonnant sur tous
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recheut en son pechie et mauuaitie Pour⸗
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tant est lestat de telz folz dommaigeux et non
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pas bien seur qui postposent ou laissent
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leurs biensfaitz et honnorent leurs maulx
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Car ilz sont ainsi que vng malade qui languist
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le corps tremblant Et gist sans vertu et cou
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raige Mais ne pourra point esperer le sa
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lut de son corps sil ne vit a la doctrine et
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diete a luy imposee et quil delaisse la playe ad
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uerse qui infectionne le poure corps et aucu
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nesfoys fait pire. Ce nest rien de ce que tu
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vantes que tu murmures et cries auoir fait
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aucun bien et auoir honnore dieu. Ce nest
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pas assez auoir fait et patre vne foys au
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cuns biens: mais les continuer iusques a la
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fin de vie ayde et a dieu plaist. Pource ie
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vous prie aprenez faictes bien et continuez
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voz biensfaitz/ Car ainsi toutes choses
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tresbonnes bien commencees plaisent a dieu.
¶Du contempnement ou mespri
sement de la mort.
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¶Aultre satyre par qui lacteur appelle pour
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venir a la nef les folz qui nont point souue
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nance de la mort et desprisent a y penser Ceulx
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aussi qui pour vne gloire mondaine font
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faire grans sepulcres tombes sarcophages
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ou epytaphes pour vouloir perpetuyser
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leurs noms Et ne pensent aucunement de
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parer et decorer par bonnes vertus leurs
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poures ames qui par aduenture en faulte
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de ce faire choirront en enfer Et sont si aueu
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glez quilz ne regardent point la mort qui
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les suyt quelque part quilz entrent portant
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la biere sur son col Dont met le prolude.
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O mort tu ne pardonnes point au genre et
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a la noblesse des hommes: a la vertu: aux
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bonnes meurs. mais comme fiere et despi⸗
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te executeresse de diuine sentence rauis tou
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tes choses crees. Parquoy veritablement
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ie confesse iceulx folz plus forsener qui ne
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Virtutem
posuit sapi
ens etc.

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Est status
illorum damno
sus etc.

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Nil est quod
iactas ni⸗
chil est etc.

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Non generi
aut opibus
etc.